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Les meilleurs moments dans le roman d'Arlette Cousture 
 
 
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Les meilleurs moments du deuxième chapitre

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Ce qu'on a le plus aimé du deuxième chapitre... 
 
à la page 43 
« Caleb soupira à la fois de fatigue et de satisfaction. Il venait d'engager sa voiture sur le nouveau pont de bois qi enjambait la rivière des Envies. Il aimait bien le chant des ponts de bois. Les sabots de sa jaument résonnaient comme si dans chacun il y avait eu un vallon permettant un écho. Caleb hocha la tête en pensant à tous ces ponts de métal que les ingénieurs contruisaient. Depuis qu'ils avaient commencé la construction de ce pont noir à Montréal, depuis surtout qu'ils avaient les plans de cette horrible tour qu'ils érigeraient dans les vieux pays, il ne juraient que par le métal, lequel, disaient-ils, surclasserait le bois. Caleb essayait de se convaincre qu'ils avaient tort, mais, au fond, il savait qu'ils disaient probablement vrai. Il quitta le pont, tourna à droite et encouragea sa jument à franchir les deux derniers milles squi les séparaient de l'école d'Émilie. Ils s'engagèrent dans le rang du Bourdais. Caleb ne força pas sa bête, se contentant de la faire trotter légèrement, pendant qu'il regardait onduler les terres à sa gauche et à sa droite. Les cultivateurs de Saint-Tite travaillaient aussit fort que ceux de osn village. Partout, la terre était exigeante.» 
 
à la page 46 
« Il arriva dans la pièce d'Émilie. S'il avait été supris par les transformations de la classe, ici il fut littéralement renversé de voir combien, avec presque rien, elle avait réussi à aménager une pièce agréable. Elle s'était confectionné des rideaux qu'elle avait suspendus aux fenêtres sur une borche bien tendue. Les rideaux étaient de coton blanc, brodé de fil blanc également. Sur le petit lit de métal, ellea vait jeté un couvre-pied orné de motifs identiques à ceux des rideaux. Une vieille de boîte à beurre, nappée de tissu, faisait office de table de chevet. Une lampe à huile y côtoyait un dictionnaire. Caleb sourit. Émilie n'avait pas perdu l'habitude de lire le dictionnaire avant de s'endormir. Près de la glacière, il y avait une table et des étagères sur lesquelles elle avait rangé ses provisions, sa vaisselle et ses vaisseaux. Elle n'avait que deux chaises dans la pièce. La première, à laquelle il manquait un barreau au dossier, avait été recouverte d'un coussin. C'était celle qu'elle utilisait pour manger. La seconde, berçante, était placée près d'une des fenêtres. C'était là qu'elle devait coudre et lire, pensa-t-il. Dans un vase ébréché, elle avait disposé des fleurs séchées. Caleb trouva cela de mauvais goût. Il avait toujours pensé que les fleurs séchées dégageaient une odeur de mort. Enfin, elle s'était confectionné une sorte de paravent qui dissimulait le coin des ablutions. Les murs n'étaient pas peints, mais Caleb fut soulagé de voir qu'il y avait deux rangs de planches partout. Le nordet ne pourrait pas pénétrer dans forte résistance. » 
 
 

 

(c) Julie Bourgault Bourgault - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 30.10.2005
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